Les bagnes de Guyane furent ouverts en 1852, fermés momentanément aux métropolitains pour cause de trop grande mortalité en 1869 et réouverts pourtant en 1887 ; dans l'intervalle, les condamnés coloniaux continuèrent cependant à y être envoyés.
Après la suppression du bagne de la Nouvelle-Calédonie en 1897, la Guyane demeure la seule destination des condamnés jusqu'à 1938. À partir de cette date, il n'y eut plus de nouveaux convois, mais les bagnards continuèrent à purger leur peine sur place pendant quinze années encore dans des conditions toujours plus dures, notamment durant la guerre où l'on compta une mortalité de 30%. Les derniers forçats rapatriés ne quittèrent la Guyane qu'en 1953.
DERNIÈRE MISE À JOUR LE 2011-03-07 |