Ces documents ont été produits par la commune mixte d'Azeffoun dès sa création, le 25 août 1880. Bien que le décret du 28 juin 1956 mette fin aux communes mixtes, le fonds ne s'arrête qu'à l'indépendance de l'Algérie, en 1962. La commune mixte fait partie du département d'Alger et de...
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Ces documents ont été produits par la commune mixte d'Azeffoun dès sa création, le 25 août 1880. Bien que le décret du 28 juin 1956 mette fin aux communes mixtes, le fonds ne s'arrête qu'à l'indépendance de l'Algérie, en 1962. La commune mixte fait partie du département d'Alger et de l'arrondissement de Tizi-Ouzou. Le chef lieu, Port-Gueydon, se situe à 70 km au nord-est de Tizi-Ouzou, au bord de la mer Méditerranée. La superficie totale de la commune mixte est de 46 000 hectares, pour une population de 33 812 indigènes, 208 français, 40 israélites et 107 étrangers en 1903 (selon le Dictionnaire des communes d'Algérie). En 1936, cette population se compose de 284 français et naturalisés français, pour 30 720 kabyles et 26 étrangers (selon le Répertoire statistique des communes de l'Algérie). La commune mixte connait une émigration saisonnière importante d'ouvriers agricoles, mais rarement définitive, ce qui explique le peu d'évolution dans les chiffres de la population. Elle est composée de dix douars, Achouba, Azeffoun, Beni-Flick, Djennad, Iazzouzen, Ibaharizène, Izerazen, Port Gueydon, Rouma et Zekri ; et de deux centres municipaux, Taharoust et Taboudoucht. Bien que les documents contenus dans ce fonds nous suggèrent trois autres douars, Azouza, Zerkfavia et Elgharb, leur existence n'est pas attestée dans les répertoires des communes. N'étant accessible que par deux voies d'accès, la mer et la vallée de l'oued Sebaou, la commune mixte d'Azeffoun reste très isolée. Cet état est accentué par son relief très accidenté et sa végétation dense.La production de la commune mixte est en majeure partie agricole, la vigne et l'olivier sont principalement cultivés, mais aussi le figuier et les céréales, en quantité plus modeste. L'exploitation des chênes-liège est très développée, au contraire de l'élevage.