Après un voyage autour du monde
Son ouvrage Nouveau Voyage autour du Monde, auquel est joint une Description de l'Empire de la Chine, paraît à Paris en 3 volumes en 1727.
, Guy Le Gentil de La Barbinais, gentilhomme malouin, s'établit à Saint-Domingue où il devient conseiller au Conseil supérieur... ...
Après un voyage autour du monde
Son ouvrage Nouveau Voyage autour du Monde, auquel est joint une Description de l'Empire de la Chine, paraît à Paris en 3 volumes en 1727.
, Guy Le Gentil de La Barbinais, gentilhomme malouin, s'établit à Saint-Domingue où il devient conseiller au Conseil supérieur du Cap (1726), puis commissaire ordonnateur dans cette ville (1729). Déjà propriétaire à Limonade, il épouse en secondes noces Marie Thérèse de Fournier, fille de Jacques de Fournier, un des premiers conseillers au Conseil supérieur du Cap, lui-même propriétaire de deux habitations, dont celle de Bellevue qu'il lègue à sa fille. De ce mariage naît en 1728 un fils, Guy ; avant 1774, le chevalier Le Gentil, issu du premier lit, désigne son demi-frère comme le légataire universel de ses biens, constitués de plusieurs habitations (La Grande Place du Moka, la Petite Place du Moka, Les Écrevisses, Bellevue des Monts et Paroy) tandis que son aîné du même lit, Le Gentil de Poulers, n'en a que l'usufruit. La même année, Marie Thérèse de Fournier obtient pour son fils l'érection en marquisat de la terre de Paroy, en Brie, achetée peu de temps auparavant. Seul enfant survivant d'une fratrie restée sans descendance, le désormais marquis de Paroy hérite peu à peu des propriétés familiales, en plus de celles de sa mère ; il a parachevé l'implantation des Le Gentil à Saint-Domingue en épousant en 1749 la nièce du futur gouverneur Rigaud de Vaudreuil. En 1784, son patrimoine est constitué d'habitations sucrières (Paroy, Bellevue) et caféières (Les Écrevisses, La Grande Place du Moka et Bellevue des Monts). Bien qu'il n'y fit que de brefs séjours, il est désigné comme commissaire de la colonie lors de la convocation des États généraux et cofonde le Comité colonial en 1788. Ses habitations Paroy et Bellevue sont incendiées lors de la révolte des esclaves de 1791 et la famille chassée quelque temps après ; deux de ses héritiers bénéficieront de l'indemnité versée aux colons après l'indépendance de Saint-Domingue.