Bouillé, Claude François Amour de (1739-1800 ; marquis )
Existence
Naissance : 19 novembre 1739 (Château de Cluzel-Saint Elbe)
Décès : 14 novembre 1800 (Londres)
Fonctions, activités
  • Gouverneur, Guadeloupe, 1768
  • Brigadier d'infanterie, 3 janvier 1770
  • Lieutenant général, Martinique et Sainte-Lucie, mai 1777
  • Maréchal de camp, 27 octobre 1778
  • Lieutenant général, Îles Sous-le-Vent, juillet 1777-avril 1783
Biographie, histoire

Claude François Amour de Bouillé du Chariol est né au Château de Cluzel en Haute-Loire le 19 novembre 1739.

Il entre en 1753 comme cadet au régiment de Rohan-Rochefort, sert aux Mousquetaires noirs et, en 1755, obtient au régiment de la Ferronnays une compagnie.

Le 22 mars 1761, il est chargé de porter au roi les drapeaux prit à l'ennemi et reçoit un brevet de colonel.

En 1765, il devient mestre de camp d'un régiment à son nom et, prend celui de Vexin qui est envoyé à la Martinique.

En 1768, bénéficiant de la protection d'Ennery, gouverneur de la Martinique, il succède au comte de Nolivos comme gouverneur de la Guadeloupe.

Brigadier d'infanterie le 3 janvier 1770, il succède en mai 1777 au comte d'Argout comme lieutenant général de la Martinique et de Sainte-Lucie.

Bouillé s'empare de la Dominique le 6 septembre 1778, ce qui lui vaut un brevet de maréchal de camp le 27 octobre 1778.

De juillet 1777 à avril 1783, il est également lieutenant général des Îles Sous-le-Vent, et chevalier du Saint-Eustache le 1er janvier 1784.

Il réorganise la milice et créé un corps expéditionnaire composé de martiniquais de toutes origines, corps redouté des anglais. Nommé en mai 1785, commandant en second des Trois-Evêchés, en 1789, il se voit attribuer en tant que commandant en chef, l'Alsace, la Lorraine, La Franche-Comté et, plus tard, le commandement de l'armée de Meuse, Sarre et Moselle où il fait respecter la discipline par des actes en vigueur.

Louis XVI le choisit en 1791 pour le seconder et protéger son départ secret de Paris. Ce projet ayant échoué à Varennes, Bouillé se réfugie à Coblentz.

Poursuivi par les révolutionnaires, il émigre à Londres où il décède le 14 novembre 1800.

C'est le seul particulier à être cité dans les paroles de l'hymne national français : la Marseillaise, comme traite à sa patrie!!!

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