Louis Hector de Callières dit Callières-Bonnevue est né le 12 novembre 1648 à Thorigny-sur-Vire en Normandie.

Il entre en service au régiment de Navarre, est ensuite capitaine des vaisseaux du roi et associé aux découvertes de Cavelier de La Salle.

Le 10 avril 1684, il est nommé gouverneur de Montréal, en remplacement de François Marie Perrot, mais n'entre en charge qu'en 1685.

En 1686 et 1687, il fait fortifier Villemarie et mettre en état le fort Frontenac.

Denonville étant discrédité, le roi nomme le 4 juin 1689 Callières gouverneur du Canada.

En 1694, grâce aux rapports favorables du gouverneur, Callières reçoit la croix de Saint-Louis.

A la mort de Frontenac en 1698, Callières fait automatiquement fonction de gouverneur de la Nouvelle-France, poste qu'il reçoit le 20 avril 1699.

En juillet 1700, il rédige un traité de paix et envoie une délégation française chez les Indiens, composée du père Buyas, Chabert de Joncaire et Paul Le Moyne de Maricourt. La mission des trois hommes est couronnée de succès.

En juillet 1701, 1300 Indiens, représentant 30 tribus de l'Atlantique jusqu'au Mississipi se réunissent à Montréal et signent la paix. Ce traité de paix met fin à 14 ans de guerre avec les Iroquois.

Le 26 mai 1703, Louis Hector Callières meurt, il est inhumé aux Récollets de Québec.

Callières a été un gouverneur respecté et obéi par le peuple, mais peu aimé. Ils le respectaient pour sa probité et la haute idée qu'il se faisait de la fonction publique.

Callières est un des principaux artisans de la victoire française lors de la deuxième guerre contre les Iroquois. Il est le diplomate qui négocia la paix de 1701 et le stratège dont la politique miliaire a adoptée pendant tout le temps que dure la guerre de Succession d'Espagne.

Jamais, au cours de l'histoire de la colonie, la monarchie française n'a eut de serviteur plus capable et plus dévoué.